L'usine à nu de Yan Marchand
Quatrième de couverture Prenons un personnage : un industriel. Autoritaire sans être dur. Intelligent sans être fin. Perdons-le dans sa cave, et donnons-lui un objectif : voir à nouveau la lumière du jour. Laissons-le errer quelques temps. Laissons naître du métal et de la pierre des êtres nus et grossiers, et ouvrons l'horizon sur des mondes faits de dortoirs immenses, d'usines improbables et de poussière humaine. Et secouons notre industriel ! Donnons-lui des nourritures ignobles, déshabillons-le, frappons-le pour la bonne ou la mauvaise cause. Afin d'éviter de noircir le récit de façon excessive, n'oublions pas de loger l'amour dans un coin du livre. Ainsi qu'une plume d'oiseau. Mon avis Boyle est la caricature même du chef d'entreprise qui se fichent de ses salariés et de sa société. Il mène sa petite vie tranquille que rien ne perturbe même pas ses domestiques. Et un jour, sa vie bascule à cause d'un