Prêtresses du sexe d'Alexandre Lévine
Dans une Antiquité partiellement imaginaire, des prêtresses servent et incarnent Welouma, la déesse du sexe et de la fécondité. Leur rôle est de se donner aux hommes, de jouir et d'enfanter. Un étranger, Cléaridas, arrive dans leur temple et s'immerge dans son ambiance orgiaque, où l'union avec le divin se fait par l'orgasme. Mais il tombe amoureux d'une prêtresse, Ilouwa, et il comprendra que les sentiments n'ont pas leur place dans cet univers. Bien plus, il verra l'ombre de la mort derrière le culte de la déesse.
Merci aux Éditions Artalys de m'avoir permis de lire ce livre.
L'histoire commence sur la présentation du temple de Welouma par Clériadas, qui est un étranger, arrivant à Nessana. Il se rends au temple où il passe l'examen d'entrée avant d'être présenter à sa handaï Ilouwa.
On sent que l'auteur a été fortement inspiré par ces études sur les civilisations anciennes et la mythologie. Le rôle de ces prêtresses, donnant leur vie à leur déesse afin de procréer pour constituer leur peuple, n'est pas sans rappeler le rôle des prêtresses d'Avalon tel que Hélène, la mère de Constantin Ier.
L'histoire est peuplée de nombreuses scènes de sexe. Je ne les trouve pas choquantes car la description des actes est faite de manière chirurgicales. Elles ont aussi leur importance dans le déroulement de l'histoire afin de comprendre la vie de ces femmes pour leur déesse.
Le personnage d'Ilouwa est attachant. On sens qu'elle lutte entre son amour pour Cléaridas et son engagement envers sa déesse Welouma. Celui-ci gagne malgré tout même si elle doit y laisser la vie.
Cléaridas est amoureux d'Ilouwa et tient à essayer de la sauver avec ses amis : Wanzara, Mélanopos et Euryèlos. Il renonce car il "prends" une épouse Nepisza.
Les personnages secondaires sont très importants et ont un rôle à part.
C'est un magnifique mythe érotique qui nous entraine dans son univers. L'écriture de l'auteur est toujours aussi fluide et agréable à lire.
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