Apocalypsis, Cavalier blanc : Alice d'Eli Esseriam
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias.
Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse.
Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Cela doit être très reposant, parfois, d'être une personne lambda, destituée de toute responsabilité, lovée dans l'ignorance de tout ce qui se joue dans des sphères plus élevées. Pour la première fois, je les regarde avec une sorte de jalousie contenue. La fin du monde, pour eux, se définit par une mauvaise note en latin, déchirer son pantalon au niveau des fesses ou se faire larguer devant tout le monde dans la cour du lycée."
Alice Naulin, Cavalier Blanc.
Le livre s'ouvre sur un extrait des Prophéties des Songes, écrits retrouvés sous l'Église San Paolo alla Regola à Rome. Il définit ce qu'est le premier cavalier de l'Apocalypse, qui ressemblera à un ange, mais grandira loin de son père et de sa mère.
Alice, jeune fille surdouée de 17 ans, est la premier cavalier de l'Apocalypse. Elle est cynique et a une vision très juste de notre société, teintée d'un humour acerbe. Le grand pouvoir dont elle est la dépositaire lui révèlera sa propre humanité, en lui infligeant de profondes blessures.
Ne vous attendez pas à un livre où tout se passe bien. On est loin du pays des bisounours. Les propos sur la société des hommes sont très crus. Même si l'héroïne se trouve au cœur des évènements, elle en parle de manière distante. Une scène est particulièrement dure dans la troisième partie du livre : esprits sensibles s'abstenir.
Eli Esseraim écrit de façon efficace, sans fioriture et sans faiblesse. Les pages s'enchainent et l'on termine le livre trop rapidement.
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