La grande panne d'Hadrien Klent

 

Quatrième de couverture

Accident ou attentat ? Une explosion dans une mine graphite italienne provoque l'apparition d'un immense nuage qui menace de s'enflammer au contact des lignes à haute tension. Pour éviter la catastrophe, une coupure électrique générale est décidée dans toute l'Italie, plongeant le pays dans le chaos. Le nuage se déplace vers le nord, et la France décide à son tour de procéder à un black-out sur son propre réseau. Les jours qui précèdent l'arrivée du nuage permettent au gouvernement de préparer la population au désastre à venir et d'organiser l'installation d'un QG de crise sur l'Île de Sein. Cette île bretonne minuscule a été choisie à cause de sa totale autonomie en production électrique mais aussi pour ce qu'elle incarne (les marins de Sein avaient rejoint le Général de Gaulle durant la guerre, devenant un des premiers grands symboles de la Résistance). Le but de l'exécutif est simple : convaincre la population que la situation reste sous contrôle.

Commençant comme une série catastrophe, déroulant l'agenda d'une cellule de crise,  La Grande panne démontre une nouvelle fois le talent romanesque de l'auteur de Et qu'advienne le chaos. Hadrien Klent mêle avec un plaisir évident les histoires d'amour aux arcanes du pouvoir, les trahisons amicales aux menaces d'attentat,  les surveillances policières aux banalités d'une vie suspendue à l'attente du retour à la normale. D'un révolutionnaire rêvant de mettre en place une insurrection civile à l'entourage d'un président de la République désabusé, d'un écrivain improductif retiré sur son île à un brocanteur embarqué malgré lui dans un service secret étranger, La Grande panne nous offre le portrait d'une humanité un peu paumée qui l'emporte sur la violence officielle du monde.

Mon avis

Pour commencer, j'ai fait des recherches sur le graphite afin de savoir si l'hypothèse de départ est plausible. Je suis une personne qui dessine beaucoup avec des crayons à papier et des mines de plomb. Bref, cela m'intriguait beaucoup. 
Cette hypothèse est correcte. J'ai appris que le graphite est un bon conducteur électrique mais qu'il sert aussi d'électrode (conducteur en électronique). Le graphite; c'est du carbone pur. 

Il y a beaucoup de longueurs dans ce roman et le rythme est peu dynamique, ces deux éléments ont fait que j'ai eu du mal à me plonger dans ce roman.

On voit dans ce roman comment le gouvernement tente de gérer la crise de cette grande panne géante électrique. On se rends surtout compte à quel point celui-ci est déconnecté des réalités du peuple français.
Ils vivent l'événement depuis l'île de Sein en Bretagne pendant la panne. Ils continuent de vivre comme si il se passait rien avec l'électricité qui est sur l'île.Le président de la république (du livre) est complètement perché mais à un moment du livre, il se rend compte d'être complètement déconnectés de la réalité et du peuple et le reproche à ses conseillers .

Je trouve dommage que l'on ne voit pas ce qui se passe au niveau du peuple, de comment celui-ci vit cette panne. on a un petit aperçu en lisant les articles de la page 8 du journal "Le journal".

Ne vous attendez pas à un vraiment post-apocalyptique type "Ravage" de Barjavel car ce n'est pas du tout ça.

A lire avec beaucoup de recul. 

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