L'histoire sans fin de Michael Ende
«C'était bien là ce dont il avait tant de fois rêvé : une histoire qui ne finit jamais ! Le livre des livres ! »
Bastien Balthasar Bux a douze ans. Orphelin de mère, élevé par un père absent, il s’évade de son quotidien grâce à sa passion pour la lecture.
Un matin, il entre dans une librairie et dérobe un livre ancien. Un livre pas comme les autres, qui décrit un monde peuplé d'elfe et de monstres ...
Et voilà que Bastien, irrésistiblement, passe de l'autre côté du miroir et entre dans l'histoire, l'histoire sans fin ...
«
Chaque histoire véritable est une Histoire sans Fin. »
J'aime
beaucoup cette citation qui se trouve dans les dernière pages du
livre. Je suis d'accord avec cette phrase. Car même si une histoire
se termine dans un livre, on peut lui donner une suite dans son
imaginaire.
Et
pour moi, elle n'as pas vraiment de fin si on continue de la partager
avec des gens en parlant ou en leur lisant.
De
plus, il est souvent dit : « Cela est une autre histoire, qui
sera contée une autre fois. » On retrouve cette phrase après que
les héros aient croisé des gens ayant fait un bout de chemin avec
eux dans l'aventure. Leur histoire reste partielle;
« L'Histoire Sans Fin », c'était avant tout pour moi un film qui passait régulièrement au moment des fêtes à la télévision dans ma jeunesse. Il m'avait laissé le souvenir suivant celui d'un petit garçon brun aux cheveux mi-long chevauchant un dragon chinois à tête de chien. Ce film me faisait rêver. Ce n'est que bien plus tard que j'ai découvert le roman.
« La passion de Bastien Balthasar Bux, c'était les livres. Qui n'as jamais passé tout un après-midi sur un livre, les oreilles en feu et les cheveux en bataille, à lire et lire encore, oublieux du monde alentour, insensible à la faim et au froid -
Qui n'a jamais lu en cachette, sous sa couverture, à la lueur d'une lampe de poche, parce qu'un père ou une mère ou quelque personne bien attentionnée avait éteint la lumière, dans l'idée louable que le moment était maintenant venu de dormir puisque demain il faudrait se lever tôt
« L'Histoire Sans Fin », c'était avant tout pour moi un film qui passait régulièrement au moment des fêtes à la télévision dans ma jeunesse. Il m'avait laissé le souvenir suivant celui d'un petit garçon brun aux cheveux mi-long chevauchant un dragon chinois à tête de chien. Ce film me faisait rêver. Ce n'est que bien plus tard que j'ai découvert le roman.
« La passion de Bastien Balthasar Bux, c'était les livres. Qui n'as jamais passé tout un après-midi sur un livre, les oreilles en feu et les cheveux en bataille, à lire et lire encore, oublieux du monde alentour, insensible à la faim et au froid -
Qui n'a jamais lu en cachette, sous sa couverture, à la lueur d'une lampe de poche, parce qu'un père ou une mère ou quelque personne bien attentionnée avait éteint la lumière, dans l'idée louable que le moment était maintenant venu de dormir puisque demain il faudrait se lever tôt
Qui n'as
jamais versé, ouvertement ou en secret, des larmes amères en voyant
se terminer une merveilleuse histoire et en sachant qu'il allait
falloir prendre congé des êtres avec lesquels on avait partagé
tant d'aventures, que l'on aimait et que l'on admirait, pour qui l'on
avait tremblé et espéré, et sans la compagnie desquels la vie
allait paraître vide et dénuée de sens -
Celui qui n'a
pas fait lui-même l'expérience de tout cela ne comprendra
visiblement pas le geste de Bastien
Il regardait
fixement le titre du livre et il se sentait alternativement bouillant
et glacé. C'était bien là ce dont il avait tant de fois rêvé, ce
qu'il souhaitait depuis le jour où la passion des livres s'était
emparée de lui : une histoire qui ne finit jamais ! Le livre des
livres !
Il lui fallait ce livre, à n'importe quel prix ! »
Il lui fallait ce livre, à n'importe quel prix ! »
Ce
passage nous montre l'importance pour la lecture dans la vie de
Bastien.
Il n'est pas à proprement parler un héros même si il est le protagoniste principal du roman. Au départ, c'est à travers ces yeux que l'on vit l'Histoire. On suit ces émotions et on vit ces réflexions au fur et à mesure qu'il progresse dans sa lecture.
Et vient le moment où il bascule dans l'Histoire. Là encore, même si il est le héros, je trouve qu'il a un coté passif assez agaçant. Il se rencontre que l'univers dans lequel il voyage est sorti tout droit de son imagination mais ça le surprends à peine. Il laisse les gens qu'il rencontre le guider.
Il n'est pas à proprement parler un héros même si il est le protagoniste principal du roman. Au départ, c'est à travers ces yeux que l'on vit l'Histoire. On suit ces émotions et on vit ces réflexions au fur et à mesure qu'il progresse dans sa lecture.
Et vient le moment où il bascule dans l'Histoire. Là encore, même si il est le héros, je trouve qu'il a un coté passif assez agaçant. Il se rencontre que l'univers dans lequel il voyage est sorti tout droit de son imagination mais ça le surprends à peine. Il laisse les gens qu'il rencontre le guider.
Atreju est le héros principal de l'Histoire dans l'histoire.
Il est désigné par la Petite Impératrice pour mener une grande quête afin de trouver me remède qui la guérira et qui sauvera aussi le Pays Fantastique du néant.
C'est un héros comme on les aime qui a des valeurs et des principes comme les chevaliers du Moyen-Age. Il ne faiblit pas et quoiqu'il arrive, il continue sa quête. Il trouvera un compagnon de route indispensable Fuchur, un dragon de fortune blanc qui le soutiendra;
Il deviendra aussi un merveilleux compagnon d'aventures pour Bastien qu'il soutiendra afin que celui-ci puisse rentrer chez lui
Un détail que j'ai apprécié : chaque chapitre commence par une letttre enluminée en illustration. C'est aussi la première lettre de la première phrase. Le livre contient 26 chapitres de A à Z.
Ce livre est un peu magique, passionnant que l'on lit d'une traite.
A lire d'urgence pour tous les lecteurs qui veulent une Histoire sans FIN.
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