Rouges ténèbres de Nicolas Cluzeau
ISTANBUL, 1555. Par une pluvieuse nuit d'hiver, l'un des plus célèbres
calligraphes de la capitale ottomane est sauvagement assassiné. À la
demande du palais impérial, Sertaç, officier vétéran du corps des
sipahis, est chargé de l'enquête. Aidé d'Aliyé, sa petite-fille, aux
dons aussi précieux qu'embarrassants, il remonte la piste d'un témoin en
fuite. Tous les indices convergent pour désigner la pègre stambouliote
sur laquelle règne le sanguinaire Férouz. Mais de mystérieux documents
attisent la convoitise de trop nombreux curieux, la piste du fuyard est
encombrée de pièges, le ciel lourd de menaces de mort. Secondés par
Sinan, un jeune officier zélé et ambitieux de l'école des pages, Sertaç
et Aliyé vont se perdre dans les jardins impériaux et hanter les
bas-fonds d'Istanbul. Il leur faudra affronter les rouges ténèbres d'une
terrible conspiration. Une conspiration qui pourrait bien ébranler les
bases mêmes de l'Empire ottoman...
Un avant-propos nous situe le contexte géo-politique de l'histoire d'Istanbul en 1555. Le calligraphe Musa se fait assassiner dans son atelier. Le témoin du meurtre Lüfti, son apprenti, s'enfuit gravement blessé.
Aliyé est une jeune turque. Elle suit son grand-père Sertac sur ses enquêtes. Ses capacités d'observation lui permettent d'analyser n'importe quel lieu et d'en raconter son histoire. On suit ses raisonnements avec plaisir. Ses sentiments vont se développer au fil de son enquête pour le sipahi Sinan.
Sertac est un vieil officier sipahi. il mène beaucoup d'enquêtes importantes pour le sultan. Même s'il entraîne sa petite fille avec lui, il veille énormément sur elle. Il va mener cette enquête avec beaucoup de brio et tout faire pour que sa petite-fille continue à enquêter avec lui.
Ce roman policier historique est un pur bijou. Les connaissances de Nicolas Cluzeau sur le monde turc rendent ce roman passionnant. Les annexes complètent aussi avec brio le contenu de l'avant-propos sur le contexte géo-politique. Un très bon roman à lire d'une traite.
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