Les noces de la Renarde de Floriane Soulas


Quatrième de couverture 

1461, Japon.
Hikari, une mystérieuse jeune femme, vit avec ses sœurs dans une forêt peuplée de petits dieux de la province d'izumi. Fascinée depuis toujours par les humains, elle s'intéresse de près aux villageois installés au pied de la montagne, et plus particulièrement à Jun, l'un des bûcherons. Mais le contact avec les hommes est formellement interdit par son clan...

2016, Japon.
Depuis toujours, Mina a le pouvoir de côtoyer les yokaïs, esprits et montres du folklore japonais. Solitaire à cause de ce don qu'elle doit cacher à tous, la jeune fille ne se sent pas à sa place dans la société.
Jusqu'au jour où un esprit tente de s'introduire dans ses rêves et que Natsume, une fille de sa classe, l'entraîne dans une chasse au démon à travers la capitale...

Mon avis
 

Dans les premiers chapitres, on fait connaissance des deux héroïnes de ce roman. Le premier donne les bases à l'histoire d'Hikari, cette kitsume fascinée par les humains qu'elle va chercher à préserver de ses sœurs, surtout Jun. Dans le second, on rencontre Mina qui porte des gants pour éviter de toucher les gens à cause de ses dons, et qui s'inquiète pour une camarade de classe possédée par un fantôme.

J'avoue que j'avais hâte de lire le deuxième roman de Floriane Soulias car son premier roman Rouille, qui malgré quelques maladresses, promettait un talent à suivre.

Malheureusement, j'ai été déçue par ce second roman. J'ai eu beaucoup de mal à arriver à la fin de ce livre dont la quatrième de couverture semblait prometteuse.
Premièrement, si vous aimez la culture japonaise, passez votre chemin. Malgré les notes en bas de page, on survole une culture très riche.
Deuxièmement, les descriptions, qui replacent l'action régulièrement, alourdissent la lecture. 

Troisièmement, les personnages sont vides. On lit les émotions mais on les ressens pas. J'ai suivi deux personnes creuses à travers ces 585 pages.
Quatrièmement, on devine la fin du roman facilement, et ça dès la fin du premier quart du livre. 

C'est la deuxième chronique ou j'écris ma déception. Je n'ai même pas un point positif pour contrebalancer.
Écrire est un exercice difficile, même pour une chronique. Chaque avis va avoir une influence sur mes lecteurs. Les personnes qui me suivent, savent que j'écris mes chroniques que si j'ai un argumentaire. Pour moi, juste dire "j'aime" ou "j'aime pas", ce n'est pas chroniquer.
Ce n'est donc jamais facile de poster une chronique négative car on pense à l'auteur et au temps qu'il a passé sur ce roman. Je pense à sa peine en lisant cette chronique mais j'espère aussi qu'elle l'aidera à s'améliorer pour son prochain roman.

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