Les automates de Havenlon - Tome 1 Cycle de Havenlon - Vincent Dorier
Perdue au milieu des vents ocres de l'ærium, la grande Cité de Havenlon est en proie à une nouvelle révolution industrielle. Encerclée par des milliers d'automates produisant toujours plus de ressources, les immeubles s'agrandissent, les dandys s'enrichissent, et dans les recoins les plus sombres des bas-quartiers, les laissés-pour-compte s'organisent pour renverser la technocratie.
Alors que se prépare la grande Exposition scientifique de la ville, Rosaline Priscott, petite génie insoupçonnée, finalise sa toute première invention. Hélas, une jeune orpheline des bas-quartiers a peu de chance d'intégrer la prestigieuse université de Havenlon ... surtout quand son grand-père Hank s'enrôle dans le combat contre le progrès et s'apprête à saboter les automates de production.
Au départ, la couverture ne m'a pas séduite. J'ai discuté avec l'auteur en lui disant que je cherchais des romans steampunk. Il m'as donc parlé de ses livres et je les ai pris.
Du début à la fin, on est plongé dans ce qui est pour moi l'adn du steampunk : la révolution industrielle de la fin du 19ème siècle au début du 20ème siècle avec sa lutte des classes et ses inventions.
Havenlon est une cité en plein essor industriel où il y a toujours plus de technologies. On les lit dans toutes les pages.
Rosaline créé sa première invention (je pense la première reconnue). Elle compte apporter sa pierre à cet édifice de technologies et de sciences qu'est Havelon.
Son grand-père, Hank, est son opposé. Il a construit les premiers automates mais là, il trouve que la cité va trop loin.
Pour ma part, je me suis plus attachée au personnage de Rosaline qu'à Hank. Cette jeune fille de 13 ans cherche un moyen d'améliorer le monde afin que tous vivent en harmonie.
Son comportement fait penser à une personne autiste. Les gens ont tendance à penser qu'elle est une automate ayant une façon de se comporter qui est proche d'eux.
Elle a choisi un univers où tout a une raison scientifique, où on peut tout mesurer. Les humains sont plus aléatoires où rien n'est quantifiable.
Son comportement fait penser à une personne autiste. Les gens ont tendance à penser qu'elle est une automate ayant une façon de se comporter qui est proche d'eux.
Elle a choisi un univers où tout a une raison scientifique, où on peut tout mesurer. Les humains sont plus aléatoires où rien n'est quantifiable.
Quelque part, je comprends son choix ayant moi-même un moment fuit mes semblables à travers un univers livresque.
L'auteur a une écriture simple nous transportant de chapitre en chapitre. Il n'y a pas de temps morts dans l'action de cet univers. Même dans les moment moins intenses, on sent les rebondissements.
Ce premier roman est du pur génie comme son héroïne. Vincent Dorier est pour moi un auteur à suivre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire