La ligne verte Tome 1 : Deux petites filles mortes de Stephen King


Quatrième de couverture 

Octobre 1932. Pénitencier d'État, Cold Mountain, Louisiane. À l'écart des autres, le bloc E. Celui des condamnés à mort. L'antichambre de l'enfer. Au bout du long corridor vert, la chaise électrique, Miss Cent Mille Volts au répugnant baiser ...

Sa prochaine victime, John Caffey. Un géant. Le meurtrier des petites jumelles Detterick. Surpris devant leurs cadavres ensanglantés. Étrangement absent. Si calme ... Paul, le gardien-chef, l'accueille comme les autres, sans états d'âme ...


Et pourtant ... L'air est étouffant ... Quelque chose se trame ... Le regard troublant du condamné, les provocations sadiques de Percy Wetmore, une exécution de trop ... ?


Un rouage va lâcher. Mais lequel ? Pourquoi ? Et qui manipule Mister Jingles, cette étrange souris trop curieuse et trop savante ?

Le suspense ne fait que commencer ...


Mon avis
 

Voici le premier tome d'un roman feuilleton, sorti en mars 1996. Ma première rencontre avec la ligne verte, inoubliable, une quatrième de couverture alléchante.
Le livre commence par une lettre au lecteur de la part de Stephen King où il explique le pourquoi et le comment, il s'est lancé dans l'aventure du roman feuilleton. Et quand il a commencé, il avait aucune idée de combien de tomes et comment çà se finirait.

Ce tome plante le décor de La Ligne Verte avec tous les personnages qui vont évoluer en 1932 quand le bloc est sous la direction de Paul Edgecombe : prisonniers comme gardiens. Il sera le narrateur de cette histoire.

Le premier chapitre est dans le présent, c'est Paul qui se souvient de la ligne verte, de tout ce qu'il a vécu pour arriver à ce qu'il l'a le plus marqué: l'automne 1932 avec l'arrivée de John Caffey.
Paul présente les personnages du bloc E en fonction de ses souvenirs. Il y a beaucoup de flash-back. On le sent âgé. Le poids de cette fin d'année 1932 l'habite pour toujours.
Les gardiens sont : Dean Stanton, le bras droit à lunettes qui gère l'administratif ; Harry Terwilliger ; Brutus Howell surnommé Brutal par les hommes et le sadique Percy Wetmore.
Les détenus sont : John Caffey, le doux géant noir suite au meurtre des jumelles Detterick. Edouard Delacroix dit Del, qui a violé une jeune fille avant de la tuer. William Wharton dit Wild Bill, agé de 19 ans, a commis plusieurs crimes dans l'état, le dernier finira par 3 personnes tuées dans un hold up, dont une femme enceinte.

On a fait le tour du bloc E mais pas de la prison. Un personnage important est le directeur Hal Moores, marié à Melinda, qui est malade. En dehors de la prison, on fait aussi la connaissance de la femme de Paul : Janice.
Et on finit par Mister Jingles, la visiteuse du bloc qui, pour l'instant, a le nom de Steamboat Willy.
Un détail qui aura son importance, Paul Edgecombe est atteint d'une terrible infection urinaire cet automne là.

Ce tome pose les bases de ce roman feuilleton avec brio, un régal à lire. Je l'ai adoré à 17 ans et je l'adore toujours aujourd'hui. Je ne me lasse pas de le relire.

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