Midnight City de Rozenn Illiano

 



Quatrième de couverture

    Deux mondes, deux héros, deux rêves... Un seul cauchemar.

Écrivain inconnu, Samuel rencontre le succès par hasard, et son existence change du jour au lendemain - pas forcément pour le mieux, d'ailleurs, introverti et grand timide, il se plie à sa nouvelle célébrité sans rechigner, rêvant pourtant de retrouver la quiétude de son anonymat, jusqu'à ce qu'il perde toute inspiration.

Dans la Cité de Minuit, ville plongée dans la nuit et le songe, Cyan se languit de son ancienne vie : magicien du rêve, il protégeait les siens et affrontait les cauchemars. Mais depuis un terrible accident qui lui a pris tout ce qu'il aimait, il a perdu son pouvoir, et s'avère désormais piégé dans un morne quotidien qu'il coudrait fuir plus que tout.

Un jour, tout change. Un énigmatique mécène vient à Samuel, lui offrant ressources et tranquillité afin de pouvoir écrire de nouveau : le Temps s'arrête au cœur de la Cité de Minuit, plongeant ses habitants, les Nocturnes, dans un étrange sommeil de pierre, dont Cyan est mystérieusement épargné.

Les cauchemars se réveillent, les peines d'autrefois quittent l'Abyme dans lequel elles avaient été oubliées, et Samuel et Cyan, à un monde de distance, devront se mesurer à leurs ombres.

Mon avis

L'auteur m'a envoyé trois services de presse. Celui-ci, je le gardais en dernier et j'ai bien fait. Des trois reçus, c'est celui-ci que j'ai préféré.

Voici un roman qui raconte sa propre histoire et c'est un régal à lire.

Samuel Hugo est un écrivain qui a du mal à écrire après le succès de son premier roman. Un mécène Adam Remington, lui propose un contrat : lui offre ressources et tranquillité pour écrire en échange lui faire lire sa production même si celle-ci ne sera pas publiée.
Midnight City est le roman que Samuel n'avait pas écrit car il le réservait à son meilleur ami qui est mort. Sous l'influence du contrat avec Adam Remington, il finit par lui donner vie. Cyan est le héros de ce roman, né d'un dessin.

J'ai adoré ce roman qui met en lumière les difficultés des écrivains à donner naissance à des ouvrages. Mais de là à signer avec Ramplestilzchen ou le diable pour y arriver ?
L'univers d'un livre a une réelle existence même en dehors de l'imaginaire de l'écrivain. Il existe dans les imaginaires des lecteurs. Le roman met en avant ce point. 

Samuel a commencé à écrire sur le forum des tisseurs d'encre. Il échangeait avec tous les membres sur ces écrits mais pas que cela. Il a aussi noué des amitiés solides. 
Le forum, au début du roman, est fermé car les fans de Samuel l'avait pris d’assaut. Au cours du roman, il ouvre à nouveau ses portes et de nouveau les auteurs peuvent partager leurs écrits.
J'aimerais trouver un forum tel que celui-ci afin d'échanger avec plusieurs auteurs en herbe et surtout pouvoir partager mes écrits en sécurité.

Dans le livre, on parle aussi des livres vagabonds. Le principe est de laisser un exemplaire unique de son ouvrage dans un lieu public puis le livre voyage ensuite de lecteur en lecteur menant sa vie. À la base, cet ouvrage devait sortir comme ça mais Rozenn Illiano a choisi l'auto-édition.

Ce livre est un véritable coup de cœur. J'ai hâte de découvrir le tome deux : Night Travelers.

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