Les anonymes de R. J. Ellory
Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. Tout laisse à penser qu'un serial killer est à l’œuvre. Enquête presque classique donc pour l'inspecteur Miller. Jusqu'au moment où il découvre qu'une des victimes vivait sous une fausse identité, fabriquée de toutes pièces. Qui était-elle réellement ? Ce qui semblait être une affaire banale enquête de police prends alors une ampleur toute différente et va conduire Miller jusqu'aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain.
Une fois encore, R. J. Ellory pousse le thriller dans ses retranchements et lui donne une nouvelle dimension, loin de tous les stéréotypes du genre. Entre Robert Littell et James Ellroy, sur un arrière-plan historique qu'il serait criminel de divulguer ici, il imagine une intrigue magistrale, qui plonge au cœur du système politique américain. Alliant un sens de la polémique à une tension digne des polars les plus captivants, l'auteur, servi par une écriture remarquable, invente le thriller du siècle nouveau.
L'inspecteur Miller reprend du service après une suspension. Il se retrouve à enquêter sur le meurtre de Catherine Sheridan. Le tueur a laissé un ruban et un parfum de lavande. C'est le quatrième meurtre du genre.
Ce roman policier garde le suspens jusqu’au bout. Il y a le point de vue de l'enquêteur et celui de John Robey, qui est peut-être le tueur. On se retrouve à suivre les pas de ces deux personnages.
L'inspecteur Miller est torturé car il vient de perdre son amour. Il va s'investir à fond dans son métier et en particulier sur cette enquête.
John Robey donne au fur et à mesure des chapitres des informations sur les victimes des meurtres.
Le contexte des États-Unis avec l'Amérique latine est intéressant ce qui pose l'action de la CIA.
R. J. Ellry sait nous captiver dès le début du roman pour nous emmener au bout de son enquête. Un très bon policier qui sort des sentiers battus avec cette double narration. A lire absolument.
Commentaires
Enregistrer un commentaire