Comme un poison dans l'eau de Yan Marchand
Meizi est une impératrice chinoise ; c’est aussi le nom que Walter a donné à son poisson rouge.
Majestueux et glacial, l’animal ne demande ni ne donne rien : il est fascinant. Walter en tombe amoureux. Et leur histoire aurait pu durer mille ans, mais une rumeur circule en ville : il y a un poison dans l’eau.
Walter est un jeune homme asocial. Ces parents n'ont rien fait pour qu'enfant, il évolue autrement. Sa seule passion les poissons rouges. Il préfère ignorer les humains jusqu'au jour où une jeune file frappe à sa porte. Le lendemain, le monde a basculé.
Par certains cotés, cette nouvelle me rappelle Ravage de Barjavel. Mais celle-ci est bien dur et noir car la solidarité n'existe pas.
Walter ne pense qu'à sauver son précieux poisson Meizi plutôt que les êtres humains. Il n'aura aucun élan d'humanité envers ses semblables.
Il y a des scènes particulièrement difficiles dans ce texte. Mais elles n'en rendent pas moins cette nouvelle passionnante. Encore un excellent opus pour Yan Marchand et pour les éditions Griffe d'encre.
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