Les passagères de l'Albatros d'André-Jean Bonelli

 Quatrième de couverture 

Un jour en allant dans sa chambre, Jany s'aperçoit qu'elle a disparu, c'est ensuite le tour de son appartement et de son lieu de travail ! Elle va se trouver entraînée dans une fuite en avant et vivra une aventure surréaliste en compagnie de la sœur imaginaire de ses rêveries. Un chemin initiatique au cœur des mythes et des légendes dont l'enjeu est de permettre à Anne, sa sœur virtuelle, d'exister. Un rêve ? Non, le périple de Jany va bien au-delà. L'eau, la terre, l'air et le feu deviennent le fil conducteur de cet étrange voyage qui les conduira dans le Labyrinthe de Dédale. À la fin du roman, la vérité se dévoile, mais es-ce bien la fin de l'aventure ? Tous les personnages mythologiques sont empruntés aux cultures d'Extrême-Orient.

Mon avis

Le prologue raconte la naissance de notre héroïne. Ces parents veulent appeler leur premier enfant Janus en référence au souvenir du dieu à deux visages. Comme c'est une fille, ça sera Jany.

Jany s'est sentie toujours seule toute sa vie lui manquant une sœur. Ces rêves sont plus doux que la réalité. Elle se sent tellement bien dans ces rêves qu'elle va finir par les vivre et rencontrer en chair et en os sa sœur imaginaire.

Pour l'auteur, tout arrive simplement comme la disparition les lieux ou l’apparition des billets d'avion dans son sac. Le monde imaginaire n'est pas rose mais l'écriture de l'auteur laisse à penser le contraire pour donner l'illusion que l'héroïne est en sécurité.

Il ne faut pas se poser de questions en lisant ce livre. Laissez-vous glisser au fils des mots et rêvez à l’héroïne. On passe un bon moment de détente. Un léger reproche : un peu trop de sentimentalisme des personnages qui en deviennent un peu niais. Cependant, j'en attends de lire la suite dans le prochain tome.