Le lamento des ombres par Les Enfants de Walpurgis
Tempo sourd ou pure envolée, trille innocente ou rugissement de haine, la musique vibre à nos oreilles de ses multiples identités. Tantôt berceuse, parfois fracassante, elle n’a pas de frontières, elle ignore les bornes. Ou plutôt, elle les refuse.
L’harmonie, ce fluide évanescent de cannelle et de myrrhe qui perce jusqu’aux palissades des cultures, marche aux confins de la mortalité. Elle transgresse les limites humaines. Elle apporte l’ailleurs jusqu’à nous, nous y transporte. Elle ouvre des passages vers des mondes imperceptibles et les créatures qui y vivent. Pour la beauté, pour la musique…
Huit auteurs se sont rencontrés autour d’une poignée de notes. Certains ont pris l’immortalité en Dot majeure, d’autres un chant Fa-erique aux accents tragiques. Les restants se sont partagé des partitions en clés de Sol afin de passer une porte, une épreuve… ou la muraille dont s’entoure un cœur.
Dans ce grand opéra à huit voix, l’Histoire croise l’utopie, la fantasy médite en compagnie du fantastique romantique sur la magie et les pactes faustiens. Un arpège délicat se met en œuvre. Une mélodie douce-amère, où les ombres évoluent dans les brumes comme dans les consciences…Le sentier du lamento vous mènera jusqu’à elles.
L’harmonie, ce fluide évanescent de cannelle et de myrrhe qui perce jusqu’aux palissades des cultures, marche aux confins de la mortalité. Elle transgresse les limites humaines. Elle apporte l’ailleurs jusqu’à nous, nous y transporte. Elle ouvre des passages vers des mondes imperceptibles et les créatures qui y vivent. Pour la beauté, pour la musique…
Huit auteurs se sont rencontrés autour d’une poignée de notes. Certains ont pris l’immortalité en Dot majeure, d’autres un chant Fa-erique aux accents tragiques. Les restants se sont partagé des partitions en clés de Sol afin de passer une porte, une épreuve… ou la muraille dont s’entoure un cœur.
Dans ce grand opéra à huit voix, l’Histoire croise l’utopie, la fantasy médite en compagnie du fantastique romantique sur la magie et les pactes faustiens. Un arpège délicat se met en œuvre. Une mélodie douce-amère, où les ombres évoluent dans les brumes comme dans les consciences…Le sentier du lamento vous mènera jusqu’à elles.
Voici un excellent ouvrage qui rends hommage à la musique. Elle devient un personnage à part entière dans toutes ces nouvelles. Comme disait Nietche "Sans la musique, la vie serait une erreur". La musique exprime une multitude de sentiments comme l'écriture, la fusion des deux est tout simplement merveilleuse.
Il y a deux nouvelles qui m'ont particulièrement marqué car la mort apparait : "La clef musicale" de Bettina Nordet et "Maudite sonate" de Stéphane Soutoul. Elles situent à la fin et au début de cette anthologie.
"La clef musicale" parle de la mort comme un être fragile, condamné à vivre seul. Le fait que Leonardo da Vinci lui offre la possibilité de ne plus être seul est magnifique.
"Maudite sonate" humanise aussi la mort mais comme un être égoïste et jalouse. Elle aime la musique et particulièrement une ce qu'il fait qu'elle s'attache ce pauvre musicien qui n'a rien demander.
Deux autres nouvelles m'ont plu : "Song to the Siren" de Céline Guillot et "Les flutes enchantées" de Vanessa Terral car elles sont liées au monde de la féerie.
Je recommande cet ouvrage à tous, que vous ayez une passion ou non. Il vous transportera dans l'univers de la musique pour mieux vous faire réver.
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