Le mage de la montagne d'or d'Alexandre Lévine
Un étrange mage du nom de Wärsani se rend à la cour d'Yssourak, le souverain du vaste royaume du Tourpana, où, usant de ses pouvoirs magiques, il enlève la favorite du roi. Quelques jours plus tard, une jeune fille à la sublime beauté se présente. Elle dit s’appeler Astarya et être la fille du mage. D'après elle, Wärsani a acquis l'immortalité, et tant de pouvoirs que les dieux eux-mêmes ne sauraient le vaincre. Il est devenu le Seigneur des Ténèbres. Astarya propose néanmoins de protéger Yssourak contre celui qu'elle assure être son père. L'offre est tentante, mais qui est vraiment Astarya ? Le roi s'apprête-t-il à introduire dans son palais une alliée ou bien une vipère au service de Wärsani ? Astarya ne le cache pas : c'est la vie du roi qui est en jeu. Et insensiblement, les forces des Ténèbres commencent déjà à étendre leur emprise sur le royaume.
Merci aux Éditions Artalys de m'avoir permis de lire ce livre.
Le livre commence sur un entretien avec le roi du Tourpana : Yssourak où un mage nommé Wärsani lui demande de lui remettre sa première concubine Kanashka. Le roi refuse et la mage l'enlève plus tard dans la nuit. Wärsani montre Kanashka sa chambre et lui explique dès le lendemain, elle pourra circuler librement dans sa maison.
Elle y rencontre Yatishka, une des femmes du harem de Narantewé, fils de Wärsani. Elle lui explique qu'il y a le harem du père et du fils mélangés. Elle dit que Wärsani est un collectionneur de beautés et qu'il a beaucoup d'enfants. En lui faisant visiter les lieux, elle démontre qu'il est impossible de s'échapper sans trouver la mort.
Puis un jour à la cour de Yssourak arrive une jeune fille nommée Astarya, fille du mage Wärsani.
Ce livre est un conte fantastique pour moi. Il est écrit de manière fluide avec des mots simples. On s'attache au personnage d'Astarya /Kaouniya qui pendant un long moment hésite à trahir son père Wärsani. L'histoire est bien menée malgré quelques longueurs. Le personnage de Kanashka a aussi une part importante et n'est pas qu'un simple rôle. Un seul regret, c'est que le personnage de Yssourak ne soit pas plus développé, trop étouffé par ceux de ses femmes.
J'aimerais lire d'autres ouvrages de cet auteur qui a devant lui un avenir prometteur.
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